Votre disparition accidentelle ou pour cause de maladie risque de poser de gros problèmes financiers à votre famille. Souscrire une assurance décès peut donc s’avérer très utile, voire indispensable en cas d’enfants en bas âge. Le principe : en contrepartie du versement d’une cotisation, l’assureur s’engage à payer une somme convenue aux bénéficiaires que vous aurez désignés.

Comment adhère-t-on ?

Si vous êtes jeune et en forme, vous n’aurez qu’à signer une attestation de bonne santé.
Si vous êtes de constitution fragile et/ou avez plus d’un certain âge, un questionnaire médical détaillé devra être rempli.
Si l’assureur vous considère comme à risque, des examens/questions complémentaires seront demandés/posées.
Est actuellement à l’étude une règlementation pour contraindre les assureurs à être moins intrusives, notamment en matière de cancer.

Bon à savoir

Il est intéressant de souscrire une assurance en cas de décès lors ce que vous êtes jeune.
Vous êtes généralement en bonne santé et le tarif est particulièrement bas.
À titre d’exemple, vous pouvez souscrire 100 000 € pour une cotisation inférieure à 100 € par an.
Par ailleurs,  si votre état de santé se détériore, l’assurance décès que vous aurez souscrite sera toujours en vigueur et il ne sera pas possible de resouscrire une telle assurance facilement et sans examen médical.
Enfin, il est toujours possible, si vous empruntez, d’utiliser votre assurance en cas de décès pour une délégation d’assurance. Cela peut vous être très précieux un jour.

Attention aux EXCLUSIONS de garantie

Certaines circonstances ou certaines activités sont exclues des contrats d’assurance décès.
Elles varient suivant les contrats.
Sont couramment visées les activités sportives à risque élevé : parapente, plongée sous-marine, spéléologie…

FISCALITÉ :  Le bénéficiaire de votre contrat n’aura aucun impôt ni aucun droit à payer

Les capitaux versés échappent totalement à l’impôt sur le revenu et aux droits de succession, et cela quels qu’en soient le montant ou les bénéficiaires. Un bémol toutefois : les primes payées par l’assuré dans l’année de son décès sont considérées par le fisc comme de l’épargne. Elles seront taxées à 20% si le souscripteur du contrat décède avant ses 70 ans et si le bénéficiaire du capital perçoit aussi de la part du défunt plus de 152. 500 euros d’assurance vie. Si le souscripteur décède après 70 ans, ces dernières primes seront soumises aux droits de succession, sauf, dans les deux cas, pour le conjoint ou le partenaire de Pacs, puisqu’ils sont exonérés de droits sur tous les biens reçus par succession.

Et de plus,

– L’assureur ne peut pas réellement discuter le versement du capital décès à la différence d’une rente d’invalidité par exemple.

– Il n’y a pas d’engagement dans la durée. Cette assurance peut être arrêtée chaque année. Il n’y a même pas de lettre de résiliation à faire. Il suffit de ne pas régler la cotisation.

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