Les circonstances :
Mon cabinet est contacté par un syndic de copropriété, un cabinet familial, pour avoir un devis en multirisque immeuble. J’ai une bonne voix au téléphone et la personne me semble sérieuse. Elle souhaite avoir un devis pour le comparer avec un autre devis transmis par un intermédiaire avec lequel elle est en relation de confiance.
Voici la réponse que nous lui avons adressée, après échange téléphonique:
Je ferai comme convenu le sondage annoncé auprès des intervenants assureurs.
Cependant, vous m’annoncez un tarif de l’ordre de 15 000 € pour 13 000 m² avec un usage d’habitation et de bureaux, tenant compte du statistique sinistre moyenne.
Au vu des éléments que j’ai pu obtenir de la part des intervenants contactés, il serait possible d’obtenir une cotisation inférieure.
Ce sondage n’a de sens que si vous pensez que la proposition qui vous ai faite actuellement par votre intermédiaire et/ou que la relation que vous avez avec lui ne sont pas satisfaisants.
Cela ne me semble pas évident au vu de notre entretien téléphonique.
Ainsi que je vous l’ai précisé téléphoniquement, il me semble essentiel d’avoir à vos côtés un professionnel de l’assurance mandataire de son client.
Au-delà d’un sondage tarifaire pour conforter la proposition qui vous est faite par votre intermédiaire actuel, mon cabinet est en mesure de vous apporter ce service d’assistance et de conseils à partir du moment où il est choisi pour cela. »
Ce qu’il faut retenir :
En fait, ce syndic fait la demande parce qu’un membre du syndicat des copropriétaires lui a demandé de le faire. Mais elle est déjà en relation avec un intermédiaire de confiance et elle sait déjà que vu la statistique sinistre, qui est mauvaise, le devis en sa possession est normalement compétitif.
Plutôt que de se comporter en distributeur de devis, je l’invite à conforter sa relation avec un intermédiaire de confiance, et à faire appel à notre cabinet si elle pense:
– que la confiance dans l’intermédiaire actuel n’est plus optimale
– ou que le devis qu’elle a en sa possession ne lui semble pas normalement compétitif ou cohérent.
Lui transmettre un devis 20 % moins cher n’aurait pas eu de sens, et cela n’aurait pas été dans l’intérêt de la copropriété. Je pense d’ailleurs que ce syndic fait une erreur vis-à-vis du syndicat des copropriétaires: plutôt que de rechercher un devis comparatif sans réelle raison, il ferait mieux de défendre la relation de confiance qu’il a déjà avec l’intermédiaire d’assurance actuel.
Par ailleurs, l’essentiel est oublié dans cette démarche : c’est l’analyse des possibilités d’intervention de l’intermédiaire actuel pour défendre les intérêts de la copropriété, aussi bien dans la souscription du contrat, que dans son suivi ou de sa présence le jour de l’expertise sinistre. Si le syndic de copropriété souhaite faire cela seul, c’est son droit mais il prend le risque d’être mal assuré et donc, d’être mal indemnisé en cas de sinistre.
Les points positifs :
– Mon cabinet a l’expertise nécessaire pour faire appel aux réseaux d’assureurs ad hoc permettant d’obtenir les meilleures conditions possibles. Il pourra ainsi répondre favorablement et de A à Z en cas de choix de faire appel à notre cabinet
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